Lutte contre l'insécurité maritime

IMPACT DU COVID-19 DANS LE DOMAINE MARITIME

LA PREFECTURE MARITIME PARTICIPE AU WEBINAIRE DE L’ONUDC SUR L’IMPACT DU COVID-19 SUR LA CONDUITE DES OPERATIONS CONTRE LES CRIMES MARITIMES.

Avec la pandémie de Coronavirus, le transport maritime subit des effets en raison du ralentissement de l’économie, mais aussi des mesures de confinement décidées par la plupart des pays.

 Certaines mesures, obligent les navires à respecter une quarantaine de quatorze (14) jours avant d’être autorisés à accoster  tandis que certains ports sont tout simplement fermés ; les relèves des équipages sont également interdites, plaçant le personnel dans des situations très difficiles et les exposant parfois aux attaques de brigands et pirates. D’autres mesures recommandent à tous les navires effectuant des voyages internationaux, et en particulier à ceux faisant escale dans les ports des zones touchées, de prendre des dispositions spécifiques (élaboration d’un plan écrit de gestion des épidémies : en contact avec un fournisseur de services médicaux, couvrant des questions relatives aux procédures d’identification des cas suspects, de mise en place de plan d’isolement jusqu’au débarquement, des règles d’hygiène, des conditions de traitement à bord etc.). La capacité des services de transport maritime et des marins à fournir des biens (vitaux, fournitures médicales et denrées alimentaires) est essentielle mais en même temps la sauvegarde de la vie en mer et la protection de l’environnement sont aussi primordiales.

Un certain nombre d’agence gouvernementales, d’organisations internationales et d’experts médicaux ont publiés des consignes et fournissent un soutien sur la manière de gérer les cas suspects de COVID – 19 à bord des navires.

C’est donc dans ce cadre que le Centre Opérationnel (COM) de la Préfecture maritime a participé ce Jeudi 4 Juin 2020 à une conférence en ligne à 13h sur l’Impact du COVID – 19 sur la conduite des opérations contre la criminalité maritime. Organisée par le programme mondial de lutte contre la criminalité maritime (GMCP) de l’office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), cette conférence virtuelle s’est déroulée dans le cadre d’un projet de l’ONUDC, financés par le gouvernement de la Norvège, visant à renforcer la coopération et la coordination des pays du Golfe de Guinée dans la lutte contre la criminalité maritime par l’amélioration des connaissances et le renforcement des capacités. Elle s’adressait particulièrement aux services d’action de l’Etat en mer de la Guinée, du Bénin, du Cameroun, de la Côte D’Ivoire, du Gabon, D’Haïti, de la République du Congo, la République Démocratique du Congo, du Togo et du Sénégal.

Les conférenciers issus de l’organisation mondiale de la santé, la garde côtière canadienne, la marine nationale française, le commissariat des garde-côtes d’Haïti, le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique de l’Ouest, le Centre régional de sécurité maritime de l’Afrique central et le Centre multinational de coordination de la zone D ont chacun à leur tour fait un exposé sur la situation face à cette pandémie dans leurs pays,  la gestion de la situation depuis la déclaration de l’urgence sanitaire mondiale, et, surtout la recrudescence des actes de piratage et de brigandage pour les pays du Golfe de Guinée malgré cette période de crise sanitaire mondiale.

Docteur Jean Marie Rwangabwoba, de l’Organisation Mondiale de la santé a fait un brillant exposé sur la gestion des cas de COVID – 19 en environnement maritime et à bord des navires.

Pour finir, tous les participants se sont accordés sur l’impétueuse nécessité de respecter les gestes barrières à tout moment et partout où l’on se trouve en vue de limiter la propagation du virus.

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